[#transfrontalier-planification] La Lorraine Nord "Lost in Transition" ?

Quand le transfrontalier rencontre la planification, on mesure l'ampleur du travail à mener sur la Lorraine Nord. L'AGAPE publie son analyse pour une meilleure planification territoriale transfrontalière et locale en Lorraine Nord : "Une vision transfrontalière pour aménager le Grand Luxembourg à l'heure des transitions."

Mis à jour le : 17-01-24

[#transfrontalier-planification] La Lorraine Nord "Lost in Transition" ?

Des territoires qui subissent depuis 30 ans et dont une partie du salut reposerait sur les planifications et sur la reconnaissance de scénarios prospectifs calée sur la stratégie de développement incarnée par le Programme Directeur d'Aménagement du Territoire du Grand Duché de Luxembourg (doublement du nombre de frontaliers à horizon 2050).

Est-ce aux territoires nord-lorrains d'assumer les choix stratégiques d'une métropole extérieure au territoire français et d'en supporter une grande partie du développement ? 

Malheureusement, à l'heure actuelle, la réponse est oui. Alors que les déséquilibres sociaux et économiques n'ont jamais été aussi forts, les territoires de la Lorraine n'ont d'autres choix que d'anticiper. Et anticiper c'est planifier.

Ces territoires se trouvent entre l'enclume française - aveugle sur les prospectives et les projections de croissance exceptionnelle envisagés par le Luxembourg pour maintenir à flot son modèle - et le marteau luxembourgeois - dont l'empreinte et l'impact sur le territoire est de plus en plus profond, que ce soit au niveau du marché immobilier, de l'aspiration économique et des ségrégations socio-spatiales.

Des solutions pour moins subir et éviter de voir les déséquilibres s'amplifier sont proposés, en particulier par le biais des SCoT, mais aussi par la nécessité impérieuse de systématiser la planification intercommunale sur des territoires qui ne pourront l'activer que par une incitation forte de l'Etat, au risque de continuer à ne voir le transfrontalier franco-luxembourgeois que sous le prisme réducteur des infrastructures de mobilité.

Une synthèse de cette étude de 100 pages sera réalisée prochainement.

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