Les publications

L'analyse des populations légales de 2018 montre une légère intensification de la croissance démographique sur le territoire de l’AGAPE, à contre-courant des tendances régionale et nationale.

En pleine période de renouvellement des exécutifs locaux, la crise du Covid-19 a bouleversé notre quotidien transfrontalier.
En partant d'un état des lieux des interdépendances actuelles entre le Nord-lorrain et le Luxembourg, l'AGAPE s'est livrée à un décryptage des impacts de la crise sanitaire sur la coopération transfrontalière et des enseignements que l'on peut tirer "à chaud".
Enfin, dans un exercice prospectif, de premières pistes sont esquissées pour un autre modèle de développement de notre territoire transfrontalier, qui passera notamment par un rééquilibrage des solidarités transfrontalières.

En 2020, la croissance du nombre de frontaliers n'a pas profité aux résidents français, qui ne représentent qu'un tiers des nouveaux frontaliers. Sur le territoire AGAPE, près de la moitié (44%) des actifs sont des frontaliers, mais leur nombre a stagné sur un an (+0,2%). La principale explication réside dans l'effondrement de l'intérim au Luxembourg, qui a perdu 6 400 postes sur un an, lié au confinement. Notre territoire compterait donc une proportion de frontaliers dans l'intérim plus élevée que dans le Nord Mosellan.

Comme tous les ans, nous vous proposons de décrypter les tendances démographiques du territoire.

A partir d’une analyse et d’un bilan de l’état d’avancement des projets inscrits dans différentes stratégies de mobilité transfrontalière (SMOT Luxembourg-Lorraine, SMOT Luxembourg-Wallonie et stratégie MoDu), ce nouveau travail exploratoire de l’Agape offre une nouvelle lecture territoriale de la mobilité transfrontalière.

Au 1er trimestre 2019, le Luxembourg compte 461 000 emplois, dont 201 900 frontaliers. Alors que l’économie grand-ducale affiche une santé de fer, celle-ci reste fortement dépendante de la disponibilité de la main-d’œuvre des pays voisins. Cette nouvelle publication de l’Agape fait le point sur les évolutions récentes de l’emploi frontalier sur notre territoire et les met en perspective de la prospective réalisée il y a 10 ans, qui annonçait 210 000 frontaliers en 2020…

Les données des populations légales de 2016, publiées récemment par l’INSEE permettent dorénavant des comparaisons sur des pas de temps identiques (2006-2011 et 2011-2016). La comparaison entre ces deux périodes confirme le ralentissement de la croissance démographique, tant dans le nord-lorrain qu’à l’échelle régionale ou nationale, observé depuis le millésime 2014.

La Région Grand-Est jouit d’une situation géographique stratégique en France. Grâce à ses 760 km de frontières, elle est la seule région ouverte sur 4 pays, ce qui fait d'elle la région française la plus concernée par le phénomène frontalier : 170 000 frontaliers y résident, soit 45 % des 353 000 frontaliers français. Le Luxembourg est leur première destination (80 000), devant l’Allemagne (45 000), la Suisse (35 000) et la Belgique (8 000).
Même s’il ne concerne pas l’ensemble des territoires de la région, le fait transfrontalier est marquant pour le Grand-Est. Pour nombre de ses habitants, la vie quotidienne est marquée par l’importance de ce fait transfrontalier.
Cette étude a été réalisée par le réseau Zest des 7 agences d'urbanisme du Grand Est, dans le cadre de l'élaboration du SRADDET Grand Est, et a été co-pilotée par l'Agape.

Avec l’installation de l’Université du Luxembourg, à Belval, la question universitaire est devenue un sujet d’investigation nouveau pour l’AGAPE, notamment sur le paysage de l’enseignement supérieur entre le Luxembourg belge, le Grand-Duché et le Nord-lorrain :
- existe-t-il des spécialisations selon les versants ?
- ces versants se font-ils concurrence ?
- ou observe-t-on, au contraire, des logiques de complémentarité ?
Cette nouvelle publication de l’AGAPE vise à améliorer la compréhension de l’organisation de l’enseignement supérieur de part et d’autre de la frontière et de mieux appréhender les logiques de spécialisations, de concurrence ou de complémentarité qui peuvent exister à l’échelle de ce territoire transfrontalier.

Les premiers travaux de l’AGAPE en 2013 montraient l’ampleur des mutations démographiques qui s’annoncent en Grande Région.
Dans le cadre des travaux du Sillon Lorrain, la synergie entre les agences lorraines (AGAPE, SCALEN, AGURAM) a permis d’approfondir cette question, en l’abordant notamment sous l’angle de l’équilibre du marché du travail et de la viabilité du modèle de régulation actuel à moyen terme :
- de quels leviers dispose-t-on pour répondre demain, aux besoins de main-d’oeuvre des différents versants ?
- quel sera l’impact des mutations démographiques sur l’équilibre du marché du travail transfrontalier, l’un des principaux moteurs du développement économique de la Grande Région ?